Dans la vie, y a pas d'grands, y a pas d'petits. La bonne longueur pour les jambes, c'est quand les pieds touchent bien par terre. Coluche


samedi 27 novembre 2010

L"asso : "Les Pieds sur Terre" est opérationnelle

Dernière chose : l'asso "Les Pieds sur Terre" est sur pieds, enfin... est sortie de terre!!! J'en prend la présidence, bien sûr, et c'est Laure et Arnaud, vieux amis de toujours, qui assureront secrétariat et trésorerie...

Elle a pour objet : d'initier, de conduire ou de soutenir, par tous les moyens légaux dont elle dispose, toute action permettant d'occuper et de dynamiser le milieu rural à travers un meilleur développement écologique, social et culturel. Et notamment toute action qui prendra cadre sur le site du Breuillat Vieux à St Quentin en Mauges. Un fourre tout qui permettra entre autres de continuer le collectage auprès des anciens du coin, de commencer à chercher des vieilles photos de St Quentin dans le but éventuellement d'une exposition locale, d'assurer un cadre légal aux futurs chantiers collectifs au Breuillat, et de lancer pleins d'idées qui trottent dans la tête, dont celui, imminent, de planter une vingtaine de vieux fruitiers des Mauges, qu'on trouvait couramment dans le coin il y a cent ans, mais beaucoup beaucoup moins de nos jours. D'ailleurs si ça botte quelques uns d'entre vous de venir m'aider sur une journée pour ça, c'est bienvenu...

L'adhésion, c'est 10€, et ma foi, si certains veulent faire un don, c'est possible aussi. Ça permettra notamment d'acheter quelques outils et un dictaphone digne de ce nom... Merci d'ailleurs aux quelques uns (Fab ou Tata Sosso) qui l'ont fait comme ça, l'air de rien, avant même la création de l'asso. Tout ça sera utilisé à bon escient, vous pouvez me croire!!!!

Coté achat du Breuillat, ça suit son court, et on espère un dénouement avant Noel, si Mr le notaire veut bien se bouger le popotin, ce qui n'est pas gagné... 5 porteurs de parts : moi bien sûr, ma chère maman, mon vieil ami Jean Marie, partageur de bons moments entre apéros, saucissons, barbecues et méditations, et mes vieux amis Sylvain et Céline, partageurs de vieux souvenirs montagnards entre apéros, barbecues, tartiflettes et nuées d'orages. Je pense qu'ils vont bien s'entendre tous les trois!!!! Sur ce, les news, c'est finit pour quelques semaines... Portez vous bien tout ce que vous êtes...

Les débuts de la distillation et un essai de débisses

Si vous avez bien suivi, vous aurez compris que je m'installe en double activité : sur une "boulange-paysanne" d'abord, fabrication de pain au levain cuit au feu de bois, avec démarche de produire sa propre matière première : le céréale. Et la deuxième activité, c'est une reprise en fait, celle de l'activité de mon père, qui était distillateur. Fabricant d'eau de vie!!! Ouais, là je sais déjà que j'intéresse quelques uns d'entre vous. Y'en a certains parmi vous qu'ont les yeux qui pétillent rien que de lire le mot "distillation" hein... Bandes de poivrots. Après moults péripéties administratives et paperassières, on va finir par y arriver, et il semblerait que je puisse commencer à distiller dans le courant du mois de décembre... Ça me paraissait en tout cas intéressant d'allier les deux activités, simplement par le fait que c'est toujours bon de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier... Ceci dit, j'ai pu jauger par moi même de la difficulté d'installation en France aujourd'hui, ça s'apparente à de la pure folie parfois, je me suis même demandé par moment si je n'avais pas été téléporté par mégarde au fin fond de l'ex URSS... Enfin, passons...

Et pourquoi donc la distillation? D'abord parce que mon père partait à la retraite, logique!!! Ensuite d'une part c'est un savoir faire qu'il serait dommage de perdre. Un vieux métier, qui, bien qu'en voie de disparition, n'est pas protégé par la loi comme on peut protéger ces chers traders ou des grosses entreprises qui savent bien se passer d'éthique. Ensuite parce qu'à mon gout, et dans l'envie qui est la mienne de promouvoir un certain bon sens qu'on a tendance à oublier aujourd'hui, c'est une bonne manière d'utiliser les cadeaux de mère nature. Aujourd'hui on a tellement le temps de ne plus rien faire en dehors du travail, qu'on en arrive à aller acheter ses fruits à Super U plutôt que de cueillir ceux qui se perdent, qui sur la pelouse, qui chez le voisin ou sur les bords d'un chemin... Ne généralisons pas, mais je dis ça parce que je l'ai vu de mes yeux vus!!! Il est vrai que les anciens, avant, n'avaient pas pour habitude de perdre les fruits de leurs vergers. Ils étaient plus ou moins autonomes, souvent plus que moins dans les campagnes, et un fruit, qu'importe la gueule qu'il avait, n'était pas perdu pour autant. Aujourd'hui, on boit beaucoup moins de "goutte" qu'on en buvait il y a quelques décennies, cependant, on peut l'utiliser pour d'excellents apéros maisons, et on sera bien fier de les avoir préparés seul, avec un vrai bon produit autre que les alcools que l'on trouve dans le commerce.

Tiens, dans le même ordre d'idée, quelques uns trouvent le courage de faire encore ça par chez nous dans les Mauges : des débisses. J'ai tenté le coup cette année, après que beaucoup parmi les anciens m'en ai parlé comme d'un truc divin à manger!!! Faut pas me dire ça à moi... Les débisses donc, ce sont des poires "de neige" ou "de gras" comme on appelle ça par là, qui sont loin d'être excellentes au couteau, mais sont par contre succulentes séchées au four. Les anciens les faisaient sécher dans les mêmes fours qu'ils utilisaient pour faire le pain, mais c'était il est vrai un boulot monstre : ça doit se déshydrater petit à petit, tout doucement, donc sur plusieurs jours : 7 à 8 en général. Ce qui induit de refaire une chauffe du four tous les jours pendant 8 jours... Les poires prennent l'apparence d'un fruit sec, un peu comme un pruneau d'Agen. On peut les garder deux ans comme ça. Pour les manger, on les réhydrate en les faisant bouillir à l'eau. Des vieux poiriers de neige, il y en a encore pas mal dans les haies par ici, (il y a deux vénérables spécimens au Breuillat) sauf que plus personne ne sait qu'en faire, donc elles pourrissent au pied de l'arbre. Et je confirme : c'est divin!!!


Compte rendu de la réunion boulangers du coin

C'était bien. Bon, tout le monde était pas là, mais on était quand même 8 si je compte bien, et 5 si on compte en terme de boulanges installées ou à venir. Pleins de sujets abordés, une volonté commune de donner une suite aux discussions, une nouvelle réunion prévue dans les mois à venir, mais pas au Breuillat cette fois. Faisait un peu frais, mais ça c'est pas ma faute, c'est celle des autres qui n'arrivent pas à se décider pour une date héhé... Bon, y'a déjà des trucs qui se font à plusieurs, et continueront, comme ce qu'on vient de mettre en place avec Julien de Valanjou : j'ai semé en septembre du seigle, lui a semé du grand épeautre, et on se partagera ça à la récolte. ce qui évite à chacun de cultiver des mini parcelles pour des céréales qu'il est bon d'avoir dans sa gamme de produits, mais pas évident à valoriser outre mesure quand on en vend peu, donc qu'on en sème pour moins de 1 ha, ce qui est plus ou moins le minimum pour qu'une moissonneuse batteuse daigne se déplacer à l'été... Affaire à suivre donc que cette initiative commune...

lundi 27 septembre 2010

Constitution imminente de la SCI pour achat dans la foulée

Les temps étant propices, il est l'heure de lancer le processus d'achat du Breuillat Vieux : les bâtiments + les 2 à 3 ha de terres agricoles attenantes...

Petit rappel des objectifs : comme c'est écrit sur la page d'accueil du blog, on pourrait résumer ça à « la reconquète d'un espace à vivre, la mise en place d'activités économiques à vocations agricoles et artisanales, et au développement d'une dynamique associative ».

L'objectif sous entendu tient à la protection du milieu rural par la promotion et la participation à un développement local raisonné et harmonieux. Termes pompeux j'en conviens :

Ce qui sous entend :

- La création d'activités économiques viables dans le cadre du rural

- La promotion et la mise en pratique d'alternatives écologiques et sociales

- La mise en valeur et la découverte du patrimoine local (bâti, culturel, naturel)

- L'éducation et la sensibilisation à l'environnement

- La formation et l'information sur les thèmes développés

On pourrait aussi parler d'un intérêt un peu plus voilé mais essentiel à mon gout, celui qui touche à l'interaction à créer et entretenir avec l'environnement immédiat. L'idée est de chercher sans le chercher à promouvoir un autre style de vie...

Concrètement sur le terrain, il s'agit de disposer d'une base physique comprenant bâtiments et terres agricoles et permettant d'expérimenter sur place une vie en collectif (et surtout pas en communauté) Il y a suffisamment de place pour accueillir 3 à 4 personnes, l'idée étant de permettre à d'autres, surtout des jeunes bien sûr, qui n'ont pas forcément les moyens financiers nécessaires, de s'installer à la campagne et d'y vivre en accord avec leurs idées profondes, en leur mettant à disposition un lieu de vie et de travail. A chacun d'y développer ce qu'il souhaite : petites activités agricoles et artisanales, recherche d'autonomie alimentaire, musique, poterie, ruches, constructions écolos et j'en passe et des meilleurs, du moment que ça rentre dans le cadre des thèmes développés plus haut. Et du moment qu'ils sont personnellement responsables et autonomes financièrement... A retenir qu'il s'agit bien d'expérimentation, d'abord parce que vivre à plusieurs reste un challenge et peut poser bien plus de problèmes que vivre seul dans son coin...

Bon, rien de vraiment nouveau là dedans, d'autres l'ont fait, il s'agit simplement de créer un espace de plus pour ce type d'expérimentation. Rien de moins, rien de plus...

Donc, pour en revenir à l'achat à proprement parler, après visite chez le notaire, on s'oriente donc vers la création d'une SCI, avec des parts soit à 500, soit à 1000€ (c'est pas encore clairement décidé), ceci simplement afin de limiter le nombre de participants, car comme chacun sait, dans une SCI comme partout, plus on est de fous, moins y'a de riz. Plus sérieusement, c'est beaucoup plus compliqué de gérer une SCI quand il y a 100 porteurs de parts à 100€ que 10 porteurs à 1000€... Maintenant, il est vrai que certains parmi vous ont évoqué le souhait de participer pour des sommes bien sûr moins importantes, leur but étant de soutenir leur vieux pote Anthony, mais pas forcément de se retrouver porteur de parts dans une SCI. Le plus simple de mon point de vue serait qu'on en parle ensemble, pour ceux qui sont dans cette situation (mail ou téléphone)...

Bien sûr, ce que je souhaite personnellement, ce sont des personnes intéressées par la démarche exposée plus haut, et qui souhaitent soutenir cette démarche d'une manière financièrement active. On est ici dans le cadre d'une SCI à « but non lucratif » si je puis dire, c'est à dire qui ne fera pas de bénéfice, donc bien sûr les porteurs de parts ne seront pas imposables.

Donc pour les personnes intéressées :


Date limite pour l'achat : 15 décembre.

Date limite pour me certifier votre participation au sein de la SCI : 20 octobre.

N'hésitez pas à m'appeler au 02.41.70.70.03, ou à me contacter par mail : anthony_raimbault@yahoo.fr

lundi 23 août 2010

Une p'tite réunion de boulangers + une fiesta le 16 oct

Suite à plusieurs rencontres impromptues (dont l'ANPE locale... Qui a dit qu'on ne faisait pas de bonnes rencontres à l'ANPE hein!!!) et bon feeling entre nouveaux et futurs boulangers dans le secteur Mauges, a germé l'idée d'organiser une rencontre sur le thème officieux de : « Collaborons plutôt que de nous tirer dans les pattes »... C'est vrai ça bordel, y'a tellement à faire à plusieurs et dans la joie, plutôt que tout seul à se dire que celui d'en face est pas bien sympa... Il est surtout pas bien sympa quand on le connait pas et qu'on le voit que de loin, mais le devient (sympa) quand on a rigolé un peu avec lui et envisagé pleins de bonnes choses qui avantage chacun... Coté boulange bio, y'a tout à faire dans les Mauges, c'est calme plat, et c'est ça qu'est excitant, c'est qu'il y a tout à construire... Et c'est tellement plus marrant à plusieurs... Surtout qu'il y a de la place pour tout le monde, alors autant en parler autour d'un verre et d'un bon repas...

C'est donc pas les discussions qui manqueront, notamment autour d'éventuelles possibilités d'échanges et de travail en commun (achats, cultures, partage de matériel, bons plans etc...).

Le but étant aussi et pourquoi pas de s'amuser un peu!!! Et pour ça quoi de mieux que le Breuillat Vieux... RV donc à St Quentin le samedi 16 octobre : repas entre boulangers à midi, avec les bonnes choses des uns et des autres, discussions dans l'AM, et petite fiesta le soir, à partir de 18h30 ou 19h avec les amis invités par chacun... A chacun des participants d'amener un peu de boisson, le repas du soir, suivant son cout, sera financé par une cagnotte ou chacun mettra bien ce qu'il voudra... Surement l'occasion de ressortir le four et d'y balancer quelques bonnes pizzas... Vous êtes donc tous cordialement invités, vous, adhérents au blog du Breuillat... Enfin, je parle surtout pour ceux qui habitent pas trop loin... Les autres, vous êtes bienvenus, mais je doute que vous ne fassiez le déplacement rien que pour la soirée...

On vous attend!!!! Profitez en pour venir avec vos instruments préférés, vos jeux (de boules ...why not)), votre bonne humeur (bien sûr), et le soleil (on espère). Enfin tout ce qui peut animer une bonne soirée quoi!!!!

Merci à Alex pour les photos...

jeudi 22 juillet 2010

Compte rendu du chantier du 17

Après départ de la dernière rescapée, il est temps de faire le bilan du chantier... Sont finalement passés tout au long du we, et depuis le 14 : Leïla, Mamo, Benoit, Annie, Julien, Maïa, Arnaud, Céline, Fabienne et Fred, Myriam et Sam... + quelques autres pour l'apéro et la soirée du 17...

Trois ateliers prévus : récolter 700m² de blés anciens, faire l'acrobate pour récupérer des tommettes de terre cuite dans la ruine, et faire le petit chinois pour les rendre présentables, et enfin déblayer le long des dépendances pour récupérer de la pierre et la trier... Résultat : missions 1 et 2 accomplies, mission 3 en cours...

Il y avait une 4ème mission : celle de bien s'amuser et de passer du bon temps... Pas de soucis pour celle là, elle fut remplie avec brio... C'était d'ailleurs un vrai bonheur pour votre serviteur de constater que la mayonnaise ait pris quasi instantanément entre copains et copines venant d'horizons divers et variés... Il faut dire qu'il y avait là quelques phénomènes. On pourrait même dire que chacun à sa manière, était un phénomène pour l'autre!!! C'était en tout cas aussi le but caché, que les uns et les autres, amis d'un seul, se rencontrent... Se lancer dans ce projet, c'est aussi et à part égale pour y voir les amis et profiter d'eux... Créer un lieu ou les amis passeraient du bon temps... Quelque part, même sans être très avancé, et même sans trop savoir ou ça ira, rien que d'avoir passé ce we est une réussite en soi, la concrétisation de ce doux rêve!!!

On va donc pouvoir envisager la suite, c'est à dire vraisemblablement la réfection de la toiture de la dépendance (60m²)... La vente espérée des tommettes (90m² récupérés) devrait permettre ça en partie... On peut envisager ça pour le printemps prochain...

Suivant les suggestions des uns et des autres, et l'engouement suscité par ce premier WE réussit, il est vraisemblable que l'année prochaine voit l'organisation de deux chantiers : l'un à l'été (on pourrait garder la date de l'intervalle 14 juillet qui tire sur le we qui suit, l'autre à l'automne ou au printemps... A voir... Peut être au printemps pour la réfection de la toiture... Gardez en tête en tout cas cette date du 14 juillet... Ce serait marrant que ça devienne une institution!!!! D'aucuns proposaient l'idée d'organiser un chantier tous les deux mois, mais je me dis que déjà deux par an, ce sera pas mal!!!! Quand à Myriam, Sam n'a pas eu le choix, elle a décidé que l'été prochain le chantier serait suivi pour ceux qui le souhaitent, de quelques jours de farniente en Bretagne (Le Faouet exactement, à ½ heure de la mer)... Céline se charge des pré-inscriptions et s'est elle même notée en tête de liste... Ça fleure bon le paté en croute et les vins du Jura c't'histoire...

Coté bouffe, justement , a été voté à l'unanimité la reconduction de la soirée pizza, qui n'a fait que des heureux, et même créée des vocations chez les plus jeunes... Un pâté « végétal » en croute (une première mondiale), serait aussi à l'étude!!! Toute autre idée étant bienvenue!!!

Grand merci en tout cas aux chouettes participants de ce premier chantier, tous grands amis de cœur et d'esprit... Et franchement : à voir tout ça, on ne peut pas ne pas se dire que la Vie, c'est Bô!!!


Pour voir les photos, RV sur le blog, ou j'ai installé un diaporama spécial chantier... Cliquez sur la photo, et vous arriverez sur une page Picasa ou vous pourrez voir l'ensemble...

mardi 6 juillet 2010

Etat des lieux pour le chantier du 17

Seront présents au chantier du 17 :

- La persévérante Lama Mamo, sur qui on peut compter en toutes circonstances, et qui viendra de Savoie, excusez du peu...
- Julien alias Jack K, mon bon compagnon de toutes les ballades bota des bords de mer (mais pas que), ainsi que, peut être, son bien sympa pote Nico, voire +...
- Céline aka Lucette Devos, la compère de toutes les visites de caves bourguignonnes et languedociennes (mais pas que)...
- Arnaud, "vieux" compagnon d'un certain nombre de concerts d'excités aux cheveux longs, et "fidèle" compagnon de route tout court...
- Maïa, amie estimée, petite par la taille, grande par l'esprit... qui débarque de son Aveyron chéri
- Annie, grande petite sœur du Dharma, fidèle confidente des années karma-lingiennes...
- Lama Jean Charles, le "vénérable" compagnon des routes indiennes...
- Myriam, "vieille" amie des années lycées, et accessoirement celle avec qui il arriva de partager des kouign amann qui pissent le beurre breton à grosse goutte, avec Sam le dimanche
- Leïla, bretonne émérite pour qui les chantiers participatifs n'ont plus de secret... A la condition qu'elle prenne son temps pour arriver en vélo depuis Guingamp, et si elle a assez de patience pour rester jusqu'au 17...
- Fabienne, toujours chaleureuse amie ventre à choux chez qui il fait bon se retrouver, avec Monsieur...

Et surement quelques autres personnages forts sympathiques des environs, qui n'ont pas encore confirmés... ou qui se décideront au dernier moment...

Amenez vos tentes si vous pouvez, des gants de chantier si vous pouvez, des outils genre pioche pelle pour ceux qui viennent en bagnole, et un chapeau, parce que ça frappe ici parfois... Coté bouffe, tout est là, le potager commence à donner (1ère courgette aujourd'hui), première tomate il y a deux jours) et j'espère qu'il donnera un peu plus aux alentours du 14...

Ci joint et en guise de préliminaires, une petite photo d'un chouan égaré par chez nous la semaine dernière : Alex, grand spécialiste des plantes sauvages, qui entamait son tour de France par une petite visite dans les Mauges... (http://peregrinations-sauvages.over-blog.com/)

Et en bonus une vidéo du grand Pearl Jam, toujours politisé et à l'intégrité sans faille, accompagné de Ben Harper en live à Arras le WE dernier... C'est pas moi qu'ai filmé, j'étais pas aux premières loges, mais pas si loin derrière, j'peux vous l'assurer!!!! C'est tout noir, normal, faut juste cliquer sur Play...

mardi 8 juin 2010

Et la Palestine dans tout ça!!!

Et pis tiens, je résiste pas à parler un peu de la misère du monde... Même si ça n'a pas trait au projet ici... Quoique... J'aime bien penser que pour bien se connaître, il faut savoir regarder sa propre merde dans les yeux, sinon comment la travailler? Et ça marche aussi pour le reste : pour bien connaître le monde dans lequel on vit, et travailler avec, c'est bien de ne pas se voiler la face quand aux absurdités et folies qu'il propose... Et ça n'empêche nullement de garder le sourire et d'être heureux, c'est pas antinomique... Juste que ça sert à rien d'occulter ce qu'on n'a pas envie de voir : faut juste tacher d'en faire quelque chose... C'est un peu facile aujourd'hui, d'allumer la télé, pour voir des nouvelles de Palestine par exemple, de se désoler pour ça, et de passer dans la minute aux petits sujets franchouillards de Jean Pierre Pernaud... Tout est consommation dans la société actuelle, et la première d'entre elle est la consommation d'informations... On en est tellement gavé qu'on en devient blindé, voire même indifférent...

J'ai eu une longue conversation téléphonique dimanche dernier avec Jérome, un double actif si je puis dire, quelqu'un en tout cas pour qui j'ai vraiment un réel respect... C'est un gars que j'ai rencontré ici, dans les Mauges. Il a reprit la ferme de ses parents, à Roussay, près de Cholet, pour la passer en bio. Et parallèlement, il assure des missions pour une organisation humanitaire : il est donc allé en Haïti il y a quelques mois, mais sa mission première est en Palestine, justement... Donc il passe son temps entre Palestine d'une part, et la ferme de la Corbière d'autre part, ou un de ses collègues, Loïc, développe une activité maraichage. (Plus d'infos ici...) On se tient donc régulièrement en contact, parce que nos projets sont plus ou moins similaires, et parce qu'il a été question que je les rejoigne sur leur ferme, enfin et surtout parce qu'on a de réelles affinités dans l'esprit, la façon de faire et le pourquoi de le faire... Donc Jérome me parlait, en direct donc de Palestine, des évènements actuels, en me faisant remarquer que si il y a 60 ans les palestiniens se battaient pour récupérer leurs terres, il se battent aujourd'hui pour avoir juste le droit de vivre, de survivre même... Pour espérer de temps en temps sortir des territoires dans lesquels on les enferme... L'humain s'adapte à tout, et progressivement à la misère qu'on lui inflige. Les quelques photos présentes ont été prises par un de ses collègues (Jean Gray) et montrent une des rares communautés palestiniennes qui aujourd'hui ont encore la force de manifester régulièrement contre les colons israéliens... Action dérisoire, mais qui permet surement pour ces gens de garder une certaine dignité. Cagoules obligatoires pour les "soldats armés de caillasses", pour la simple et bonne raison que, si ils sont reconnus, c'est non seulement eux mais toute leur famille, élargie, qui sera l'objet de sanctions... Parce qu'on a bien ici, un peuple qui décide du sort de l'autre : le palestinien ne peut pas bouger le petit doigt sans en référer au soldat israélien. Le palestinien est un prisonnier. Pour le reste, on se fera sa propre opinion par soi même... Le plus facile étant de s'imaginer à la place des autres... C'est marrant de se voir effectuer un geste comme celui de jeter une pierre de l'autre coté d'un mur pour juste que ceux d'en face ne t'oublient pas...

Nous autres occidentaux, on est bien pépère dans notre coin, on a à bouffer tous les jours, et on pense pas souvent que des peuples entiers comme les Palestiniens, ou les Tibétains pour les plus connus, en sont à se lever le matin pour simplement survivre... Ou même le mec au palier de notre immeuble, qu'on ose à peine regarder en plus... J'en sais quelque chose, ça m'arrive comme à tout le monde... C'est une autre facette du même problème, mais 1 milliard de terriens ne bouffent pas à leur faim, et c'est hallucinant quand on voit dans un film comme « We feed the world », que la quantité de pain jeté journellement à Vienne pourrait tout aussi journellement alimenter la deuxième ville d'Autriche, Gratz... Et ça me met parfois hors de moi d'entendre que 6 mecs se sont enfermés pendant 500 jours dans une fausse navette spatiale pour simuler un vol vers Mars, que ça coute des millions d'abord, qu'on pourrait utiliser pour faire bouffer des gens, et qu'ensuite le but est d'aller vivre sur une autre planète alors qu'on arrive même pas à vivre sur la notre!!! Laisser moi rire doucement dans ma barbe... C'est une abérration totale... Dans le même ordre d'idée, Jérome me faisait remarquer que les états du monde entier ont bien réussit à débloquer pour sauver le sacro saint système bancaire mondial, un total de 720 milliards d'euros je crois, alors qu'il en faudrait 50 seulement pour stopper la faim dans le monde... Ne serait t'on pas en train de se foutre gentiment de notre gueule... J'avais cru comprendre que la mondialisation allait rendre les gens du monde entier heureux, en tout cas c'est comme ça qu'on nous l'expliquait à l'école... On en est loin... On en est même à l'opposé... Ted Goldsmith avait une petite analyse qui résume bien la situation : « Le commerce mondial a été multiplié par onze depuis 1950 et la croissance économique par cinq et pourtant au cours de cette période, il y a eu un accroissement sans précédent de la pauvreté, du chômage, de la désintégration sociale et de la destruction de l’environnement. Il n’y a donc pas de preuve que le commerce ou le développement économique soient d’une grande valeur pour l’humanité »...

Vous allez me dire : « Nous, kes qu'on peut y faire »... Rien je crois, à l'exception près qu'on peut y trouver matière à réfléchir, à méditer, à remettre en cause... Cultiver son esprit critique... c'est une manière de ne pas se résigner face à la connerie du monde... Et en gardant toujours le sourire, parce que s'énerver sans sourire, c'est comme pisser à coté de la cuvette : t'as pas atteint ton but, t'as éclaboussé tout ce qui t'entoure, ça fait gueuler tout le monde, et après faut éponger!!!!

samedi 5 juin 2010

Des nouvelles de la boulange...

Bon... Après avoir envisagé moults solutions pour trouver terres agricoles (bordel c'était pas du flan ces histoires d'accès à la terre, même pour quelques hectares), il semblerait qu'une solution se présente enfin, qui, à défaut d'être la meilleure, est de loin la moins mauvaise...

S'il est donc bien difficile de faire entendre sa petite voix dans la foule des prospecteurs de terre (on m'a donné le n°360 sur la liste départementale, c'est dire...), il m'a semblé au bout d'un moment opportun de chercher à s'insérer dans projet existant, ou dans le même ordre d'idée, à profiter de terres mises à disposition par de gentils agriculteurs qui peut être ont trop pour ce qu'ils font et sont prêts à aider les « gamins » à s'installer sur les petits projets dans le style du mien... Si si ça existe, j'en ai rencontré quelques uns. Ce sont en majorité des agris bio, faut pas se leurrer, et même que parmi eux j'ai croisé un maire, comme quoi rien n'est perdu... J'ai donc été mis en contact il y a quelques mois désormais avec une ferme pédagogique sur Ste Christine (pour les locaux de l'étape), une ferme qui mise à fond sur l'agro-tourisme, et qui doit bien recevoir en tout entre 8 et 10000 personnes à l'année... La ferme dispose de 50 hectares, et les proprios sont prêts à en laisser une trentaine pour des projets annexes, à la seule condition que ça permettre d'apporter un plus pédagogiquement parlant... Donc un accord de principe a été trouvé pour que je reprenne une dizaine d'hectares, qui vont me permettre de cultiver blés, seigle, et j'aimerais bien sarrasin aussi...

S'il peut donc y avoir discussion sur l'agro tourisme, ça offre quand même un gros débouché en terme de vente de pain, d'autant plus que sur le lieu même se trouve un de ces vieux fours de ferme qui ne demande qu'à resservir... Il est en parfait état, et bien assez grand (trop?), 2,50m de diamètre... Enfin, on va pas cracher dans la soupe... La pièce demande à être aménagée au mieux, mais le potentiel est là, et du coup l'investissement serait moindre... Pour info, faire un four de ce type de nos jours, c'est 10 à 20000€, autant dire que ça pique bien les yeux...

Autre point intéressant : l'aspect pédagogique... Perso, faire du pain pour gagner ma croute, c'est bien, mais j'essaie de ne pas oublier que de nos jours, c'est quand même super important de faire découvrir aux autres ces activités qui sont la base de la vie humaine sur terre. Qui se pose la question de savoir d'où vient son pain, avec quoi il est fabriqué et d'où provient ses ingrédients? La question se pose pour légumes, céréales, toute bouffe en fait... Permettre aux autres de se réapproprier des savoirs faire est une nécessité de nos jours... A mon goût... C'était quelque chose que j'avais envie de développer dans les écoles du coin, et j'avais pour ça récupéré en Ardèche un petit four « portable » (et ouaip, chacun son portable...)... Mais ma foi, si ça peut se faire à plus grande échelle...

L'activité pain sur cette ferme pourrait constituer donc une première approche, et s'ouvrir sur quelque chose de plus vaste, car d'une part, si elle montre un fort potentiel, une deuxième boulanger serait bienvenu : qui pourrait vraisemblablement être Jean Christophe, d'autre part il ne faut pas oublier qu'il reste une vingtaine d'hectares disponibles là bas (si vous avez vent de quelqu'un cherchant à s'installer sur de l'élevage par exemple, il serait tout à fait bienvenu...), qui pourraient être la base d'une bonne émulation et de plusieurs projets complémentaires.

Voili voilou, que du bon donc, sans compter que c'est à 5 km de St Quentin, autant dire à deux pas... Quant au matos agricole, ben j'le prendrais à la CUMA du coin, on va pas se prendre la tête!!!! Ce qui me permettrait donc de jongler pour faire avancer aussi le projet du Breuillat... Lequel se murit doucement et lentement... Le potentiel est toujours là, les 3 hectares toujours présents, il manque juste un bon petit maraicher pour développer ça, en intelligence avec ceux des alentours (j'en ai pas parlé avec tous, mais l'un me disait pas plus tard que hier soir, qu'il y a encore de la place dans le coin, pour peu qu'il y ait de la communication entre tous), ce qui permettrait de monter un bon dossier et d'envisager donc un achat par le biais de la foncière Terre de Liens, laquelle est tout à fait ouverte à ça... D'ailleurs, il va se faire un truc à Beaupréau le 19 juin je crois (un samedi), dans le cadre de la fête bio, y'aura un stand TdL et des chances qu'on y parle un peu du projet... Après, tout peut s'envisager!!! A bons entendeurs salut!!!

Cet été à priori auront lieu les premiers ateliers pédagogiques autour du four, et la production de pain pourrait commencer à l'automne... Hé, les potes, faut venir dans les Mauges, amenez vous avec vos valises pleins de projets bon sang de bonsoir!!!!

En vrac...

Un peu de pub d'abord :

Les Éclaireurs de la Nature : un des premiers mouvements scouts bouddhistes en Europe. Ils sont le fruit de la rencontre entre les valeurs et méthodes du scoutisme et les valeurs universelles de la tradition du Bouddha.


Green Bodhgaya : une initiative internationale de reforestation. Concernés par les problèmes écologiques de la région de Bodhgaya en Inde, le but du projet est de rééquilibrer le climat local en plantant 5 millions d'arbres sur ce lieu qui souffre aujourd'hui du manque d'eau, d'une dégradation du sol, du réchauffement climatique, d'un taux d'humidité très faible et de la disparition de sa biodiversité.


Ensuite, un peu de pub :

En vue du p'tit chantier de juillet, est ce que les plus sûrs d'entre vous peuvent me confirmer leur venue, histoire que j'organise au mieux niveau bouffe... Pas besoin de donner des dates précises, mais seulement de me dire si vous êtes là 1, 2, 3, 4 ou 5 jours... N'oubliez pas que le samedi soir on se fera une petite chouille, avec moults pizzas et pleins de bonnes choses sucrées...

Par ailleurs, j'aurais besoin de bras musclés pour faucher à la main sur un à deux jours, suivant le nombre de personnes présents, quelques m² de blés anciens semés à l'automne dernier (700 environ (de m²), autant dire que ça peut aller assez vite...). Ça juste avant le 14 juillet (suivant le temps bien sûr), donc idéalement juste avant le chantier, pour ceux qui seraient décidés à venir sur une semaine... Ils sont bien beaux (les blés), quoique semés un peu clair, mais il y a carrément matière à récupérer pour ressemer ça en octobre prochain. Deux variétés : un blé de Redon (Bretagne), et un blé Poulard du coin (un barbu), qui seront censés faire de beaux pains par la suite, et donner surtout un gout bien différent de celui, plus habituel pour nos papilles, des variétés modernes...

Pour ceux que ça intéresse, voir sur le sujet : le réseau Semences Paysannes, et Triptolème

Après, un peu de pub :

Un lien vers un article écrit par moi même il y a quelques années à la demande d'une personne rencontrée en Inde, à Auroville : Claude Arpi, et qui s'occupait d'une revue plutôt confidentielle : la Revue de l'Inde... Je cite : "La Revue de l'Inde est une revue généraliste ayant pour objectif de faire comprendre la réalité indienne dans sa complexité et dans sa différence". Pppffff c'est vieux, ça date et ça a perdu de sa saveur, mais bon autant que ça serve, si jamais ça peut avoir une quelconque utilité :


Enfin, un peu de pub :


Pour Mozilla!!!, parce que Internet Explorer, c'est de la merde : ils veulent pas afficher le blog...



lundi 19 avril 2010

Première activité de l'association pas encore née

Un truc important auquel moi, Anthony, tient beaucoup, c'est la création d'une association qui soutiendrait les activités du lieu, mais aussi pour aider à sauvegarder le patrimoine local, sous toutes ses formes (voir doc de présentation du projet plus haut... enfin, plus bas)... Et pour moi qui croit beaucoup en les vertus de l'histoire, dans le sens ou si on sait pas d'où on vient, on saura jamais ou on va, ça commence par aller voir les anciens pour en savoir plus sur comment ils vivaient avant, et sur comment ils estiment qu'on vit maintenant, en comparaison de ce qu'ils ont connus eux... Ça s'appelle du collectage.

Alors comme faut bien commencer par quelqu'un, j'ai donc eu un premier entretien avec mon ancienne nourrice, Jeanine, une dame née à Beausse, un village à coté, mais qui vit à St Quentin depuis plus de 50 ans. Laquelle m'intéressait à plus d'un titre, parce que je la connais bien d'abord, et surtout parce qu'elle a bossé deux ans étant jeune chez mes grands parents, qui tenaient une ferme sur St Quentin. Un bon moyen pour moi, donc, d'en savoir un peu plus sur comment elle, et mes grands parents, vivaient dans les années 50.

Donc j'ai mon petit matos d'enregistrement, et c'est parti pour 1 heure de discussion. Le tout est de trouver une accroche, et ensuite de tirer le fil... Et c'est drôle parce que, pour Jeanine, qui se demandait bien, deux heures avant, ce qu'elle pourrait me raconter, la mémoire revient petit à petit, et même concernant des détails précis... Expérience intéressante qui se poursuivra donc sur plusieurs entretiens...

D'autres rv avec d'autres anciens sont en voie d'organisation : des personnes de St Quentin et des alentours, le but pour moi étant vraiment de cibler pas plus loin que ça... Et le but final, parce qu'il y en a un, et que faut qu'ça serve, serait la constitution d'une base de données communale regroupant témoignages et photographies anciennes. Avec l'idée de déboucher sur un travail de réflexion global concernant l'avenir du territoire : comment utiliser le passé pour mieux appréhender l'avenir? Et construire un lieu de mémoire et de création de savoir en vue de la mise en place d’une connaissance collective de la commune. Vaste programme... Concrètement, derrière ça il y aura certainement pour commencer la mise en place d'une expo sur la commune. Mais pour le moment, c'est vraiment quelques chose de sympathique et d'amusant à faire... Et je crois que c'est le genre de truc qui peut faire vraiment plaisir aux anciens... Et recréer du lien entre génération!!!

L'asso, quand à elle, pourrait voir le jour très prochainement. Les statuts sont près, il faut des gens motivés pour au moins rentrer dans le bureau, et puis aussi un nom, j'allais oublier... Pas trop d'idée pour le moment, j'avais pensé fut un temps à : "Les Pieds à Terre", histoire de souligner l'importance du lien à la terre dans le projet, le coté tout ouvert (ou tout tout vert) du lieu (dans le sens ou chacun serait bienvenu), et ça se rapproche aussi des "pieds sur terre", parce que c'est essentiel d'avoir les pieds sur terre. Si vous avez d'autres idées, elles sont bienvenues...

Une photo de ma grand mère Marguerite par ma cousine Amèl' + St Quentin y'a longtemps...

Et un chantier pour juillet...

On vous l'avait dit, on le fait... A vos agendas : chantier prévu le we du 17 et 18 juillet, avec pour les plus courageux, ou les plus roots, une arrivée possible dès le 14 juillet. Au programme : concrètement, du déblaiement et du débroussaillage, et vendu avec : de la poussière, des bonnes bouffes, du bon pain, des ampoules, des pizzas, de la bonne humeur, des courbatures, du tapage de cul par terre, de la musique (peut être), une sortie bota pour découvrir les petites fleurs du coin et leurs vertus oubliées (par quelques spécialistes peut être présents ce jour là (à bon entendeur salut), ou à défaut, par moi), et d'autres trucs pour ceux qui ont d'autres idées...

A ne pas oublier : la tente!!! A ne pas oublier aussi : pas de commodités sur le lieu, à part des belles toilettes sèches, donc toilettes à minima pendant le we (préparation psychologique souhaité donc)!!! On fera mieux la prochaine fois...

En image : ce qu'il ne faudra pas faire, présenté par les cousines Agnès et Justine...

mardi 23 février 2010

La bienvenue à tous

Allez, on fait comme tout le monde, on créé un petit blog pour dire un peu ou on en est de notre projet du Breuillat Vieux. Lequel fait son bout de chemin... Ça avance, déjà on est trois maintenant... C'est une première nouvelle!!! Alors ben y'a votre serviteur, Anthony, et puis aussi Jean Christophe et Isa, rencontrés en Ardèche il y a quelques années, des bons p'tits gens sympas et drôles tout en étant sérieux et organisés comme il faut (on se présente dans le message d'en dessous...). Et ça tombe bien, y' en a bien besoin, de sérieux, d'organisation et d'humour pour mettre en place les choses... Ouais j'allais oublier aussi : de la patience, c'est primordial!!!

Donc, petit à petit, les feux passent du rouge au vert, on est content quoi... Mais bon, perso moi je voyais pas ça comme ça au début : je partais la fleur au fusil, mais la fleur elle a eu le temps de se faner depuis le temps... Ben ouais, qu'est c' qu'il faut en passer des coups de fils, et en écrire des mails, et en calculer des calculs, et en brainstormer, des cerveaux, avant de se dire que peut être éventuellement les choses sont possibles... Donc la préparation continue, on est presque sûr de nos cannettes désormais, et même que d'ici quelques semaines, si les choses se confirment, on aura une super nouvelle à vous annoncer...

Bon, en fait on fait ça, c'est pour vous donner envie de venir, de participer, de rigoler avec nous quoi!!! Si y a des choses à faire??? Pensez donc... Y'a tout à faire, m'sieux dames. On est même sûr que vous ne seriez pas contre un premier chantier chinois, avec, promis, des pizzas au four à bois et une bonne fiesta!!!

Donc on vous propose deux documents qui présentent au mieux le projet : d'une part la première lettre que beaucoup d'entre vous ont lu en septembre dernier (elle est là), et d'autre part une ébauche de document qui présente les grands axes d'orientation économiques et associatifs qu'on souhaiterait développer sur le lieu (avec une structure bien pompée sur un doc de présentation de la Mérigue... Merci Antoine) (il est là)

vendredi 12 février 2010

Ceux là c'est mes voisins...

Un petit faucon crécerelle... Pas du tout, mais alors pas du tout farouche, Manu et Christine s'en souviennent encore... Il arrive qu'on le trouve posé à trois ou quatre mètres de nous, mais l'autre fois, il s'est permis de presque passer entre les jambes des deux suscités pour chopper un petit mulot qui n'avait rien demandé, surtout pas un baptème de l'air gratuit... Vous saviez, vous, qu'il y avait des crécerelles au Tibet? Et bin ouais, y'en a, je l'ai lu là (1), et voila ce qu'ils en disent : On accorde au crécerelle une attention particulière, car il évoque le monde de la religion et des légendes. On l'associe aux dralhas, sortes d'esprits puissants qui aident les guerriers dans les batailles. Il apparait également dans la grande épopée de Guesar de Ling, ou il est lié particulièrement au Karmapa, un des grands maîtres du bouddhisme tibétain. Il est très inhabituel qu'un tel oiseau s'approche des hommes, et le cas échéant, c'est là un signe de bon augure.

Et pour la nuit, dans la famille des rapaces sympas, je vous propose la chouette chevêche d'Athéna, qu'on voit de temps en temps et qui doit nicher pas loin d'ici... Sauf que l'autre fois, on l'a retrouvé dans la cheminée des parents. Elle était tombée et ne pouvait plus ressortir... On l'a récupéré dans une épuisette en ouvrant la trappe de la cheminée... C'était un peu comme le père Noël qu'arrivait avec un mois de retard... C'est une jolie chouette grise, de petite taille (25cm de haut pour 50 d'envergure), en partie diurne, et qui doit son nom à la déesse Athéna (déesse de la Connaissance, excusez du peu...) dont elle est le symbole. La sagesse livrée en cadeau par la cheminée, faut le voir pour y croire!!! On en trouve à peu près partout en France, mais particulièrement ici dans les Mauges, ou elle bénéficie d'un biotope idéal (du bocage en gros)...

Sinon y'a pleins de lapins dans le jardin, et ça c'est pas spécialement cool pour les carottes et consoeurs... Enfin... on fera avec!!! Des mulots dans la serre, c'est pas mieux pour les semis. Par contre, j'y ai vu cet été des belles couleuvres, et ça c'est pas bon pour les mulots . C'est un lieu qui s'est ensauvagé pendant les vingts dernières années, et c'était vraiment une petite jungle l'été dernier. (les photos c'est pas les vrais, c'est juste pour vous montrer...)

(1) Une musique venue du ciel : vie et oeuvre du XVIIème Karmapa - Michèle Martin - Ed Claire Lumière

Etat des lieux!!!!

Quelques photos pour se rendre compte du potentiel du lieu... et du taf à fournir pour rendre ça habitable...

Le Breuillat Vieux, dont la présence est attestée sur le cadastre napoléonien (1833), représente la ferme typique des Mauges au 19ème siècle. On y retrouve trois éléments : la grange étable avec sa partie centrale (grange) et ses deux étables sur les cotés, la maison d'habitation (en ruine ici), et les dépendances, qui abritaient le fournil et des enclos à cochon...

Les trois hectares qui permettraient l'autonomie alimentaire (potager et fruitiers), ainsi que du petit maraichage pour de la transfo, sont immédiatement attenants...

Le tout entouré de bonnes haies bocagères, qui, finalement, ont résisté à la révolution verte!!!

Le lieu est distant d'environ un kilomètre du bourg du village, situé sur le bord d'un chemin de campagne qui se termine en impasse...